Souvent, les veuves font état de difficultés à subvenir aux frais de l’aide ménagère. Pourtant, avec l’âge, cette aide leur devient indispensable.
Des dispositions particulières ont été prises par l’Office national des anciens combattants par une circulaire du 3 janvier 1980 (O.N. n° 3348). Ces dispositions sont toujours valables.
La règle générale veut que toute personne âgée de 65 ans au moins (60 ans en cas d’inaptitude au travail), privée de ressources suffisantes, puisse bénéficier d’une aide pour les services ménagers à l’exclusion des gros travaux (1).
Toutefois, les veuves de guerre, du fait de leur pension, ont des ressources dépassant le plafond prévu pour obtenir l’aide ménagère. Elles doivent par conséquent payer intégralement les heures de prestation ce qui représente pour elles une lourde charge.
Une participation aux frais d’aide ménagère est donc prévue par l’ONAC à deux conditions indispensables :
- un accord de principe de l’organisme de prise en charge (service de l’aide sociale de la mairie, sécurité sociale, etc.) reconnaissant la réelle nécessité de l’aide ménagère, un certain nombre d’heures par semaine et pour une période déterminée ;
- une notification de rejet, malgré l’accord de principe, en raison du dépassement du plafond des ressources dû à la prise en compte de la pension de veuve de guerre.
Cette participation est versée directement au service d’aide ménagère après délivrance d’une procuration par l’intéressée.
Les demandes peuvent être adressées :
- soit au service départemental de l’ONAC (2) qui demandera alors l’accord de principe du service de l’aide sociale ou de la sécurité sociale,
- soit au service d’aide ménagère de la mairie qui adressera alors son accord de principe au service départemental.